Fondant parfumé Bal du crépuscule

Inspiration parfum
1,00 €
  • Note(s) : Rosée / Anisée / Orientale / Balsamique / Fruitée
  • Tête : amande douce / rose bulgarie / clous de girofle
  • Coeur : rose / prune / fleurs de cerisier
  • Fond : patchouli / ambre / musc blanc

Histoire — Bal du Crépuscule

 

On raconte qu’à l’heure où le soleil se retire

et où le ciel devient nuancé d’encre violette,

une femme apparaît.

 

Elle ne vient jamais du même endroit.

Elle n’entre jamais.

Elle apparaît.

 

On la reconnaît à ses longs cheveux noirs

qui tombent comme une cascade de nuit,

à sa robe noire brodée de fleurs or et noir

— des fleurs qui ne poussent dans aucun jardin humain.

 

Ces fleurs-là sont nées de magie pure :

elles ne fanent jamais

et elles se nourrissent de lumière crépusculaire.

 

Cette femme est la Gardienne du Bal du Crépuscule.

 

Elle n’annonce pas le bal.

Elle le déclenche.

 

Quand elle fait un pas,

le monde se trouble comme une eau qu’on écarte du bout du doigt,

et l’univers s’ouvre sur un palais invisible aux yeux ordinaires.

 

Les invités glissent vers elle sans comprendre comment,

comme s’ils étaient aspirés par sa grâce silencieuse.

 

Autour d’elle, l’air sent le fruit noir caramélisé,

la pétale sombre,

et l’or brûlé.

 

Chaque mouvement de sa robe

relâche un sillage doré qui brille comme de la poussière d’étoiles

avant de disparaître aussitôt.

 

Dans le silence suspendu entre le jour et la nuit,

elle lève la main.

 

Et à ce geste unique,

toutes les lanternes du bal s’allument en même temps —

comme si les étoiles avaient décidé de descendre sur terre

pour danser.

 

La musique s’élève, invisible, vibrante, sucrée.

 

Ce n’est pas une fête.

C’est un rituel cosmique.

 

On danse pour retenir ce moment

qui n’appartient à aucune horloge.

 

Et lorsque le premier rayon de l’aube

ose toucher l’horizon,

elle referme l’instant

en un seul battement de cils.

 

Le bal s’efface.

 

Le monde reprend.

 

Mais ceux qui ont croisé son regard

gardent sur leur peau

la trace de cette magie douce et noire.

 

et si quelqu’un demande :

 

“Que sens-tu ?”

 

la réponse n’est pas un nom de parfum.

 

c’est un souvenir.

 

“Je sens le Bal du Crépuscule.”

 

Psaume 104:19

 

“Il a fait la lune pour marquer les temps;

le soleil sait quand il doit se coucher.”